Xavier ROMON Auteur

Le sentiment d’ÊTRE BIEN se choisit, se décide en nous, indépendamment de tout ce qu’on a ou qu’on n’a pas, des ennuis et des difficultés qu’on rencontre. Et il engendre la sensation de BIEN-ÊTRE, de LIBERTÉ et  de PLAISIR en toutes circonstances, quel que soit le lieu et le moment. C'est un renversement de point de vue qui change tout dans la vie et permet de résoudre les pires souffrances qu'on à subir. 

Le but de la vie, c’est d’être bien dans sa tête et avec les autres quelles que soient les circonstances. C’est d’apprendre en plongeant dans le feu que seul l’intérieur compte et non l’extérieur. Que le bien-être se décide dans notre esprit et ne dépend d’aucune situation extérieure ni de ce que font les autres.

Réussir sa vie, c’est arriver à être heureux indépendamment des situations extérieures. C’est se sentir bien simplement par le fait d’ÊTRE et d’exister. C’est être à l’aise et contenté à chaque instant, partout, quelles que soient ceux qui nous entourent. C’est accepter tout ce qui est, tout ce qui n’est pas, tout ce que sont les autres, tout ce qu’ils ne sont pas, tout ce qu’on a, et tout ce qu’on a pas. C’est comprendre que seul l’ÊTRE compte, et non l’AVOIR ou le FAIRE. A l’inverse, être mal dans sa vie, mal avec soi, mal avec les autres, souffrir, c’est  échouer dans sa mission, perdre son temps et gâcher la précieuse occasion de s’améliorer que représente notre vie.

Le challenge de la vie, c’est d’apprendre à résister à tout, à tout accepter et à être heureux quels que soient la situation et le comportement des autres. Pas seulement avec les gens qu’on apprécie et pour des activités qui nous plaisent, mais en toutes circonstances. Car seul l’intérieur compte pour vivre, exister et se sentir bien, jamais l’extérieur.

Le monde est trompeur, il nous fait sans cesse croire que réussir sa vie, c’est avoir une situation, un travail épanouissant, des amis, une famille, laisser des traces, laisser une œuvre, faire des exploits, des découvertes, avoir du succès, être reconnu ou célèbre. Et tout le monde court après ces faux-semblants. Or tout ceci n’est qu’illusion. Ce n’est que du paraître, de l’avoir, du plaisir extérieur, mais rien de ceci ne rend heureux. On peut être riche, célèbre, jeune et beau, et  rater sa vie car on n’aura pas appris à être bien avec les autres, bien avec le monde, irrité et frustré par ce qui nous manque. À l’inverse on peut vivre dans un bidonville, malade, sans argent, seul et être parfaitement heureux car on aura forgé son esprit à ÊTRE, tout simplement, sans autre besoin que ce qui est. Voilà une attitude particulièrement difficile dans ce monde où l’esprit humain naturellement s’affole, s’inquiète, s’acharne, pour avoir ce qu’il désire, pour que tout soit comme il le souhaite.

ACCEPTER ne signifie aucunement APPROUVER, mais juste reconnaître et se sentir libre et indépendant. La vie est évidente, elle nous apprend à tout perdre. Y compris la jeunesse, la beauté, le succès et la santé. Au final on n’emporte rien de matériel dans l’au-delà. Seul notre esprit, notre être, poursuit sa route. C’est la preuve qu’aucun avoir, qu’aucune apparence, ne compte.

Pourquoi s’irriter de quoi que ce soit ? On n’a besoin de rien d’autre que ce qui est dans la situation présente, pour être bien. Le véritable trésor n’est pas dans ce qu’on a, ni dans ce qui nous entoure. Il est dans notre être intérieur et dans sa plénitude. Quand on a compris cela, on peut se sentir bien en toutes circonstances. Qu’on soit riche ou pauvre, moche ou beau, jeune ou vieux, qu’on ait des biens matériels ou qu’on ait tout perdu, qu’on soit très entouré ou seul, sans intérêt pour Facebook et sans amis pour sortir en boîte, qu’on connaisse des personnes qu’on aime ou qu’on soit entouré de gens médiocres et sans affinités, qu’on soit très occupé ou qu’on ait rien à faire, qu’on soit reconnu ou ignoré, on peut être heureux, vivant, satisfait, intéressé par tout. Le bonheur de vivre est en nous et s’obtient uniquement en réglant notre esprit sur le contentement et le bien-être intérieur. C’est comme si une illumination retournait complétement notre esprit en faisant tout partir du contentement intérieur vers l’extérieur ou lieu de l’inverse, où tout ce qui est extérieur nous perturbe, nous affecte, nous inquiéte et nous rend  malheureux.

L’AVOIR est indépendant du fait d’être heureux. Dans la plupart des cas, malgré ce que l’on pense, il ne se décide pas. Avoir du succès, de la reconnaissance, la santé, des amis, du plaisir physique, du sexe, de la sécurité, de la tranquillité, de la facilité, de la jeunesse, de la beauté, du temps, de la chance, etc… ce sont des circonstances dues au hasard de la vie, ou à notre acharnement à les rencontrer. Elles sont inutiles car extérieures à l’ÊTRE, au sentiment d’exister pleinement, qui seul peut amener la plénitude et qui seul est le but de la vie.

On est tout seul pour vivre. Personne ne peut nous aider à être heureux, puisque c’est en notre esprit et seulement dans notre esprit que se joue le fait d’être BIEN quel que soit ce qui nous entoure, et donc de réussir sa vie.

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